1944 : un groupe de maquis décide de lancer leur propre hebdomadaire dans la Vienne. 80 ans plus tard, Christian Richard apporte un regard historiographique original des événements et faits les plus marquants de l’activité des maquis de la moitié sud de la Vienne.
Lorsque, début juillet 1944, Roger Brumauld des alles, journaliste de profession et écrivain, se présente au commandant (futur général) Félix Chene alias « Bernard », chef des maquis de la Vienne, il est loin d’imaginer ce qui l’attend : à savoir exercer son métier dans le maquis, étant rattaché auprès de « Bernard » ! C’est-à-dire : travailler dans la clandestinité. Dès cette première rencontre, « Bernard » lui confie la création, l’écriture, l’impression et la diffusion du journal hebdomadaire des maquis de la Vienne, l’un des très rares au niveau national.
Aussitôt sollicité, René Boireau, imprimeur à Montmorillon, accepte d’en assurer clandestinement l’impression, chaque nuit de jeudi à vendredi, du 14 juillet au 5 septembre, c’est-à-dire huit numéros clandestins.
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